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Les archives du possible

Pourquoi j’aime l’uchronie

Et si l’Histoire avait pris un autre chemin ?
Et si un détail, une décision, une balle, avaient suffi à faire basculer le monde ?

C’est là que naît l’uchronie, ce genre littéraire fascinant qui imagine des passés alternatifs.
Le mot vient du grec ou-chronos, “le temps qui n’existe pas”. L’uchronie n’invente pas le futur, mais réécrit le passé.
Un roi ne meurt pas, une guerre se gagne, un savant réussit une expérience plus tôt et le monde s’en retrouve changé.

Loin d’être un simple jeu d’esprit, l’uchronie interroge une question essentielle :

Qu’est-ce qui fait l’Histoire ?
Le hasard, les individus, les idées ?

Écrire une uchronie, c’est jouer avec la rigueur de l’historien et la liberté du romancier.
C’est faire de la fiction un laboratoire du passé pour mieux comprendre le présent.

C’est un genre que j’aime beaucoup explorer. Cependant, il est très exigeant car on ne manipule pas l’Histoire impunément, il faut savoir rester cohérent, rigoureux et respectueux. Je l’ai fait sous forme de nouvelles, de roman et de novellas.

Deux titres déjà disponibles en numérique

Le Cabinet gris

Et si l’attentat de Dallas en 1963 n’avait pas visé le président, mais sa femme ?
John Fitzgerald Kennedy, veuf et sous influence, se retrouve manipulé par une organisation secrète tapie au cœur du pouvoir américain : le Cabinet gris
Dans cette Amérique de 1964, l’Histoire continue, mais elle s’est détraquée.

Ce premier volet est un thriller politique où l’intime et le géopolitique s’entrelacent, entre machination, deuil et utopie brisée.

Déjà disponible en numérique

Le Code Turing

Quelques années plus tôt, à bord d’un bateau qui quitte l’Angleterre, au beau milieu de la 2nde guerre mondiale, Alan Turing, mathématicien et cryptologue, génie incompris se retrouve mêlé à une tentative d’assassinat contre le roi déchu George VI, renversé par son frère Edouard VIII.

Le Code Turing un huis-clos à bord du navire où l’on retrouve l’un des personnages du Cabinet gris.

Disponible aussi en numérique.

Une collection d’uchronies en format poche

Mon nouveau projet est de réunir ces titres dans une collection : Les Archives du Possible, qui paraîtront en autoédition, au format poche 11×18 cm, pour rendre ces récits accessibles, compacts et collectionnables.
Chaque volume proposera un univers complet, mais tous dialoguent entre eux : un même fil invisible relie ces vies et ces époques où l’Histoire a dévié.

La série se poursuivra ainsi avec L’Effet Challenger, un troisième tome consacré à Mae Jemison, astronaute, médecin et ingénieure, première femme noire à être allée dans l’espace.
Un défi d’écriture, car contrairement à Kennedy ou Turing, Mae Jemison est toujours vivante.

Ici, l’uchronie quitte les pages du passé pour s’aventurer sur un terrain différent :

Que se serait-il passé si la navette Challenger n’avait jamais explosé en 1986 ?
Quels chemins la conquête spatiale aurait-elle pris et qui serions-nous devenus à son contact ?

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